The action takes place in a typical French town in the early sixties, at the end of the Algerian war. In a fit of criminal madness, a married, affluent and respected town-citizen named Gregoire Duval kills a young woman who spurns his advances. As no one witnesses him committing this crime, he chooses to remain silent while the girl's boyfriend, a young Algerian farm worker, is wrongly convicted. In a strange twist of fate, the killer becomes one of the jurors of the trial and suddenly does everything in his power to defend the wrongly accused young man.

格雷瓜尔是当地一名受人尊敬的药剂师，无意间犯下命案，因为没有目击者，他迅速逃离现场。很快一名在农场帮工的阿拉伯人被当做嫌疑犯获捕入狱。60年代，法国的边远小镇，阿尔及利亚战争刚刚熄火，阿拉伯人成了替罪羊的最佳人选。讽刺的是，被叫去担任陪审团成员的男人事实上就是犯罪者，受审的卻是无辜的人。

I en lille fransk by begår apotekeren Grégoire et mord. Han opdages ikke, og i stedet anholdes araberen Khader for mordet. Året er 1962, og den unge araber er den perfekte syndebuk i et land, der slikker sårene efter den algeriske frihedskrig. Grégoire forsøger at lægge hændelsen bag sig, men det bliver ikke let. Han indkaldes nemlig som nævning og må nu fælde dom over en mand, der er anklaget for en forbrydelse, han selv har begået.

Au début des années 60, Grégoire Duval, un respectable pharmacien de province, assassine une jeune femme dans un moment de folie. Personne ne l'ayant vu commettre son crime, il décide de garder le silence tandis que Khader Boualam, le dernier amant de la jeune femme, est accusée du crime à sa place. Ironie du destin, Grégoire Duval est alors nommé juré au procès de Khader Boualam, avec la charge de juger un crime qu'il a commis lui-même. Bouleversé par le sort de l'ouvrier arabe, un coupable idéal aux yeux de la bonne société de la ville dont le racisme est exacerbé par la fin de la guerre d'Algérie, Grégoire va alors s'engager sur le chemin de la rédemption. S'illustrant à l'audience, il démontre le manque de rigueur de l'enquête criminelle et la faiblesse du dossier à charge : l'issue du procès devient incertaine. Mais en cherchant à innocenter Khader, Grégoire dérange l'ordre social. Et souvent, l'ordre importe plus que la vérité...